La complexité des règlementations internationales
Les complexités réglementaires, j’en ai parlé et surtout le fait que des freins importants existent sur des marchés qui sont assez cruciaux pour notre activité.
Je peux citer des pays comme la Russie, le Brésil ou dans les deux cas on a des contraintes physiques ou des contraintes fiscales extrêmement fortes.
Mais, c’est quand même moins connu que les pays comme les États-Unis ou le Canada qui ont des normes extrêmement restrictives qui constituent un frein majeur aujourd’hui pour des petits acteurs.
On voit d’une part une connaissance très hétérogène des offres disponibles de la part d’un petit marchand. Mais également, une forte méconnaissance des pays destinataires et des habitudes des consommateurs.
Là on sort de la logistique pure mais, je pense que c’est un sujet à partager dans cette assemblée.
Il ne s’agit pas ici d’une difficulté liée à la distance géographique, car cela est valable également pour des pays proches comme l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne. Que pour des pays hors Europe et qui sont très important ; la Suisse ou les États-Unis en particulier.
L’export comme relai du marché domestique
Les commerces à l’export d’après ce que nous ont dit les commerçants que nous avons interviewés est un relais de croissance très importante pour développer leur activité e-commerce.
Si on regarde un peu dans le rétroviseur, on voit que malgré toute la période des folles, les années 2000 sont derrières nous en termes de taux de croissance.
De plus, le nombre de sites en croissance a fortement augmenté de près de 10 % par an. En fait, c’est bien à l’étranger que ça se passe.
On a rencontré beaucoup de sites dans des activités comme le textile, l’habillement, la lingerie, le vin, la gastronomie, la décoration ou encore l’ameublement qui sont des activités à forte production nationale.
Nous avons des sites qui exportent des biens produits de France et donc cette activité e-commerce export est aussi un enjeu de balance commerciale. Il faut que cela soit véritablement prises en compte dans la pondération des enjeux de cette activité.
La numérisation comme levier de facilitation pour les TPE-PME
Pour les entreprises qui exportent, la possibilité d’aller plus vite dans la numérisation doit être envisagée. Par exemple un portail permettant de trouver l’ensemble des informations.
Ou encore, utiliser un portail pour faire partiellement ou totalement des déclarations de manière à garder une traçabilité numérique des transactions.
Cela constituerait un moyen progressif pour un certain nombre de vendeurs et faciliterait les déclarations douanes. Voilà un certain nombre de pistes très pratique qui pourrait améliorer et faciliter.
Le développement des TPE-PME constitue un potentiel de croissance économique énorme. Et, c’est probablement pour cette typologie d’entreprise qu’il y a beaucoup de travail à faire en termes d’investissement.
Mais, il suffit peut-être d’exploiter à bon escient les leviers disponibles. A cet effet, le rôle des marketplaces est vraiment important dans cette capacité à se lancer à moindre coût.
Les défis de la vente en ligne à l’international
Si on prend le chiffre d’affaires actuel du e-commerce au niveau mondial, du moins les derniers que j’avais c’était plus de 2000 milliards d’euros.
En principe on devrait avoir ses chiffres plus concrets au niveau mondial d’ici à quelques jours, mais 1,2 constitue l’estimation de l’évolution de la croissance.
Le décor était déjà bien planté par les intervenants précédents donc effectivement deux possibilités sont à envisager. Soit l’entreprise doit vendre directement à partir de son site tout en adaptant son offre aux différents pays vers lesquels elle souhaite exporter.
En effet, cela nécessite également de tenir compte du fait que souvent on a des désirs d’ergonomie différents d’un pays à l’autre par exemple.
Soit, alors ça, c’est quelque chose dont on peut être un peu plus parlé, il s’agit de l’homogénéité règlementaire, administrative et fiscale au niveau européen.
Par exemple, si on prend la Chine, une page produit, c’est quelque chose beaucoup plus développé. Cela constitue pratiquement dix fois la longueur d’une page européenne en termes de l’illustration et de précisions techniques sur le produit.
Ainsi, l’opportunité des places de marché est tout ce qu’il y a de plus facilitateur pour les TPE-PME.
Les marketplaces comme moyen de vendre à l’export
Comme a su souligner la directrice du Label France, les marketplaces sont une possibilité d’investissement à moindre coût avec une ouverture sur un ensemble de pays.
Les marketplaces sont donc une opportunité en termes de canal de vente, qui connaît actuellement une très forte croissance. Même si, je pense que dans les années à venir on va arriver à une certaine maturité et que la croissance de celles-ci va connaîtra très vraisemblablement un ralentissement.
Je rajusterais qu’au niveau business à Ubifrance on s’intéresse à la problématique du e-commerce depuis maintenant cinq ans.
D’abord en organisant des ateliers présentant les pays proches et de facto toute une série de pays européens. Ensuit nous avons menés des opérations allant notamment avec Alibaba, thymol depuis 2004.
Les marketplaces constituent donc un moyen de développement sur, pour petites et moyennes sociétés qui veulent tester des marchés à l’international via le canal de l’e-commerce.
Sources : Douane TV